Joseph Joffre est né à Rivesaltes le 12 janvier 1852 de Gilles Joffre, tonnelier, et Catherine Plas. Il meurt le 3 janvier 1931 à Paris
Il intègre l'école polytechnique et en sort lieutenant en 1874. Intégré dans le génie, il est tout d'abord placé à Versailles et y participe à la reconstruction de l’enceinte fortifiée de Paris.
Marié tôt et veuf tout aussi tôt, il part alors en Extrême-Orient où la France s'étends.
Il participe en 1885 à la fortification de la ville de Keelung à Formose (actuel Taïwan), puis il se rend au Tonkin pour organiser sa défense en tant que chef du génie à Hanoï.
Il fait un bref retour en France pour dispenser des cours de fortification à l’école d’application de Fontainebleau.
Il repart rapidement au Soudan où il conduira la construction du chemin de fer de Kayes à Bamako, puis il reçoit le commandement de la région nord-ouest.
Il force Tombouctou en 1894 et organise le pays en dépit de l’hostilité du gouverneur.
En 1900 il se rend à Madagascar où il crée le camp retranché de Diégo-Suarez.
Général de brigade en 1902, ensuite directeur du Génie à Paris, il reçoit sa troisième étoile en 1905.
En 1910, il devient vice-président du Conseil supérieur de la guerre. La même année, la réorganisation du haut commandement fait de lui, avec le titre de chef d’état-major général, le chef incontesté de l’armée française.
En 1914 alors que la guerre éclate il tente de contenir l'armée allemande qui déferle sur le territoire national.
Face à l'impossibilité d'acheminer rapidement les réservistes sur le front, il fait réquisitionner des milliers de taxis pour pallier la déficience des trains. C'est la bataille de la Marne qui verra l'arrêt de la progression allemande.
Jusqu'en 1916 il se maintient au sommet de l'exécutif militaire, mais son intransigeance lui joue des tours.
En décembre 1916 Joffre est remplacé par le général Nivelle, mais élevé en échange au rang de Maréchal le 25 décembre 1916.
En 1917, il effectue une mission aux États-Unis pour préparer l’entrée en guerre de ce pays. Le maréchal y reçoit un accueil triomphal.
Après la guerre il rentre en France et se retranche pour rédiger ses mémoires.
Il entre alors à l'Académie Française. Le Maréchal Joffre décède le 5 janvier 1931.
Il sera enterré dans le jardin de la châtaigneraie à Louvenciennes, dans les Yvelines, après des funérailles nationales.
En 1875 Joffre est initié franc-maçon et fait partie de la loge Alsace-Lorraine du GODF.
Il en sra vénérable, et à ce titre, il sera reçu en 1919 avec les honneurs dans le grand temple de la rue Cadet, revêtu de son uniforme et portant les insignes de sa dignité maçonnique.